Noblesse & Indécence
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 J'aimerais tant... Oublié [ PV: Jadwiga]

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Gabriella Van Haven

Gabriella Van Haven


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MessageSujet: J'aimerais tant... Oublié [ PV: Jadwiga]   J'aimerais tant... Oublié [ PV: Jadwiga] EmptyMer 12 Mar - 22:37

Le printemps est magnifique. Les arbres commencent a prendre leur couleur, s’habillant de leur magnifiques feuilles. L’été s’annonce charmeur cette année. L’herbe verte que nous n’avions plus vu depuis un moment sort enfin de la neige, découvrant les magnifiques rayons du Soleil. Une tulipe blanche fait son apparition, sortant timidement pour montrer ses sublimes pétales. Ma main l’effleure doucement, sans trop la brusque, comme si elle était vivante. En faite, selon moi, les arbres sont plus compréhensif et sensible que la plupart des humains à ce que nous pouvons leur rencontrer. Que sommes-nous sans ces plantes qui nous permette de vivre? Mon regard d’un magnifique bleu océan se tourne vers un arbre non loin qui a bientôt prit toutes ses couleurs. Je me lève lentement, ajustant ma petite robe noire et allant vers l’arbre, mes bottes noires frappant très légèrement le sol, pour essayer le moins possible de détruit ce magnifique jardin. Je m’assoie doucement contre l’arbre et je ferme les yeux pour profiter de ce silence si apaisant. J’adorais le printemps, avant. C’était ma saison préféré même. J’adore la chaleur qui me caressait la peau, sentir l’herbe entre mes pieds dénudés de souliers, le vent venant fouettait un peu mon visage. Les rires de Sebastian à mes côtés, suivit des bras de ma mère m’enlaçant tendrement et de l’odeur de la nourriture que préparait mon père me caressant les narines. J’adorais passé des nuits étendu dans l’herbe légèrement mouillé du jardin et écouté Sebastian me parlait d’astrologie en me pointant chaque étoile. Je rigolais à chaque fois que ma mère m’apportait des biscuits et du lait, auquel je m’empressais d’y tremper les biscuits. Je souriais toujours de la manière le plus innocente qui soit donné à un enfant quand je faisais une gaffe. Et la nuit, quand mes parents arrivaient enfin à me faire rentrer, je me blottissais dans les couvertures chaudes, rêvant de voyagé à travers le monde. Désormais, j’ai oublié ce que c’était de sentir le souffle chaud caressait ma peau, les rayons de Soleil frappé doucement ma peau blanche et le chaleur réchauffait mon corps gelé par la piscine. Je ne me rappel plus de rien, seuls des souvenirs me traversent parfois l’esprit de ma famille quand nous étions encore unis. Et ses souvenirs me hante, me détruise, jour après jour. Si la guerre ne m’a pas prit, si personne ne veux m’enlevé la vie, un jour, ça sera moi qui me la retira, faute de trop souffrir dans mon corps. Je ne me sens même plus à ma place dans ce monde. Je ne me sens plus bien nul part. Je ne suis qu’une coquille vide. Je trouve ça triste ceux qui essaye encore de me faire réagir, comme Jennyfael ou encore Jadwiga. La première essaye de me convaincre de faire une « promesse » avec elle pour que nous puisons un jour vivre heureuse et la deuxième espère un jour que je réagisse à ce qu’elle fait. Je les comprend, mais je suis une cause peine perdue. Il parle à un fantôme. En parlant de fantôme, je les sens… Ils rôdent autour de moi, ils m’aspirent, ils me veulent. J’ai toujours cru aux fantômes, mais encore plus depuis la guerre. Tout ses gens que j’ai tué, tout ses gens dont le sang c’est retrouvé sur mes mains tremblantes, tout ceux que j’ai vu tombé… Je les sens, m’entourant, me maudissant… Je les comprend. Je suis une mauvaise fille. Je mérite la mort, mais ce n’est point ma faute… Elle ne veux pas venir à moi, alors que l’accueille les bras ouvert. Je tend les bras à la mort, mais celle-ci me tourne le dos comme si elle ne me voyait pas. Prend ma vie à la place de ceux des innocents! Oui, j’ai toujours souhaité mourir, sans pour autant y arriver. Peut-être ne suis-je juste pas assez courageux pour m’être fin à ma vie? Revenons à Jennyfael et Jadwiga. Elles sont mignonnes, mais elles devraient me laisser mourir. Je le mérite après tout ce que j’ai fais. Je suis sûr que aucunes d’elles ont le sang de quelqu’un d’autres sur leur mains. Moi, chaque jour, je hurle dans la douche, en essayant de laver le mieux possible mon corps. Je sens encore le sang de mes amis et de mes « ennemis » sur mes mains. Je sens encore leur présence autour de moi. Je sens chaque jour leur sang sur moi, comme m’envahissant. J’entend leur cris, les explosions… J’entend la mort. Mon corps, parsemé de bleu et de cicatrice, souffrent chaque soir. Je ne peux me couché sans sentir au moins une partit de mon corps me crié d’arrêter. Je n’ai plus de raison de vivre, alors pourquoi suis-je toujours là a écouté les fantômes rire de moi?

« Je n’en peux plus de vivre ainsi. Je demande à la mort chaque jour de ses nouvelles, de me teindre les bras pour enfin m’envoyé vers l’au-delà. Je ne veux que le repos éternel. Je sens mon coeur se détruire de plus en plus, sans avoir la chance d’en parlé à personne. Ce n’est pas que je n’ai personne, c’est que je ne peux pas. Tout ça reste enfermé à l’intérieur de moi. Même ma psychologue ne sait rien de moi. Je ne peux tout simplement rien dire. Rien ne veux sortir, parce que c’est ce que je veux. On me dit que plus longtemps je garderais tout en moi, plus longtemps ça me détruira. Parfait. Que sa me détruise, de tout façon, il ne reste qu’un corps vide à détruire. Peut-être que quand mon corps serra très épuisé de me supporter, enfin, je pourrais avoir le repos éternel? Je l’espère. J’en ai marre. Marre de vivre pour les entendre rire de moi. Marre pour voir leur sang s’écoulant dans mes mains chaque soir. Vous savez de quoi je rêve? Du mal. Je me voie fasse à deux portes, seul contre tout, un tas de cadavre à mes pieds. Le sang de mes ennemis s’écoulant lentement de mes mains. Je me serre de mes avant bras pour m’essuyé un peu le sang de mon visage. Je ne pleure pas, j’ai appris à tout gardé en moi. Je regarde les écrits sur les portes. Première porte: Dit la vérité. Deuxième porte: Retourne en arrière. En gros, il me donne le choix entre dire la vérité au monde ou de retourner à la guerre. Je ne réagis pas, comme toujours, je ne fais que sentir mon coeur ratait des battements, de plus en plus. Et je change de cauchemar. Cette fois-là, je me voie traversant le champ de bataille, pilant sur les cadavres remplissant les rues. Je sens leur corps sous mes pieds craqué légèrement sous mon poing. Je sens mon dos me faire atrocement mal, la lourde arme attaché sur mon épaule droite, la tenant dans mes bras prêt à tirer. Je sens le casque, trop lourd et grand pour ma petite taille, me faisant suffoquer de temps en temps. Mes mains sont en sang, mes jambes trembles, et je marche. Je tire sur tout ce qui bouge, amis ou ennemis. Je voie un enfant plus jeune que moi pleurait dans un coin avec la torture que j’ai peut-être tué son père ou sa mère. L’explosion retentit a côté de moi, brouillant pendant un instant ma vue et mon ouïe. Et c’est là que je me réveille en criant, Jadwiga m’aillant réveillé d’un nouveau cauchemar. J’ai peur chaque nuit… J’ai peur de dormir. J’ai peur de manger. J’ai peur de marcher. J’ai peur de fixer un enfant. J’ai peur de me laver. J’ai peur de la vie… »

Je ferme mon journal intime, le serrant contre moi tout en fixant le Soleil. Ses faibles rayons me réchauffe. Je souffle, je respire. Je suis en vie. Encore une journée où je devrais supporter ma vie. Le vent vint me souffler, comme une consolation à ce que je vis, faisant doucement levé mes cheveux court. Je fixe en silence mes bras habillé de gants noirs, mes ongles teint de la même couleur. S’il y a bien une chose que cette vie n’a pu me retirer, ce sont mes goûts vestimentaux. Le gothique, pour être exact. C’est tout ce qui me vas bien, je trouve. Doucement, je me lève sur mes jambes tremblante légèrement, m’arrachant un crie de douleur dans mon dos. Je sens ma tête tournée. Oh.. Ça ne vas pas du tout. Je ferais mieux de rentrer… Je ne veux pas tombé malade, parce que malade… Disons que je ne suis plus moi-même.

Je fixe en silence la ligne rouge tracé sur le sol, pendant que je suis assise sur mon lit. Mon harpe est doucement contre le mur, mon lit blanc avec aucune peluche comparé à ma compagne. Je pose mon journal intime sur ma commode doucement. Mon regard s’embrouille, pendant que je sens les larmes montaient à mes yeux. Je retire lentement mes bottes, les posant a côté de mon lit avant de me lever en chancelant. J’ai mal… La douleur m’envahit, me faisant légèrement crié de douleur. Quand je tombe malade, c’est toujours pire que avec les autres. Ce qui peux être pour eux un simple mal de tête, peut se transformé pour moi en atroce douleur à cause de mes multiples bleus et cicatrices. Je me laisse tombé sur mon lit, les larmes coulant sur mes joues pendant que je pose une de mes mains contre mon front.

Soudain, je me lève d’un coup, m’arrachant un cri de douleur dans le bas de mon ventre. Je vais cherché rapidement une serviette et commence a essuyer rageusement la ligne rouge sur le sol, me maudissant toujours plus, mon ventre se tortillant dans tout les sens. Je sens mes bras tremblé, pendant que mes larmes s’écrasent lentement sur le sol. Je continus de frotter fortement le sol, serrant les dents. Je ne sais même pas ce que je fais… Je ne fais que effacer cette marque rouge. Je ne veux plus la voir. Quand j’ai finis, je lance la serviette contre le mur, tremblant toujours de tout mes membres. Je m’écroule sur le lit, pleurant.

Comme quoi je vous disais que je n’étais plus du tout normal quand j’était malade. À la place d’être insensible et renfermé, c’est tout le contraire qui arrivait avec moi. Je commençais à pleurer sans pouvoir m’arrêter, confiant presque à quiconque ce que j’ai sur le coeur. Heureusement que je suis dans ma chambre, le pire qui pourrait arrivé, c’est que Jadwiga rentre. C’est moins pire qu’un inconnu. Mon corps me fait si mal, j’ai envie de crié à l’aide, mais je ne fais que pleurer. Je me maudis tellement, je me haïs… Je voudrais disparaitre, arrêter d’exister, mais encore une fois, la mort me tourne le dos. Je revoie des flashback des morts à mes pieds, je revoie le sang sur mes mains. Je me lève à nouveau, allant vers la salle de bain, passant de l’eau froide sur mes mains, essayant le plus possible d’enlevé encore une fois le sang sur mes mains, comme s’il était présent. Je m’arrache de la peau de sur mes mains, j’ai mal… Je me laisse tomber sur le sol, l’eau continuait à coulé. Le sol froid me fait me recroquevillé sur moi-même pendant que je gémis, mes sanglots faisant trembler le reste de mon corps. Pourquoi je dois ainsi pleurer d’un coup…?! Je déteste tombé malade, je perd tout mes moyens pour rien.

J’entend la porte s’ouvrir, mais je n’ai point le courage de relevé les yeux vers Jadwiga. Je resta là, criant et sanglotant contre le sol froid de la salle de bain. Je maudis ce que j’ai fais, je m’en veux tellement. Je revoie cet enfant, pleurant entre les dépouilles de sa famille. Je me revoie en train de tirer… J’ai peut-être arraché plein de parents, grand-parents, fils, fille à des familles… Et je ne l’ai connaissais même pas. Je ne savais même pas pourquoi je tirer sur des gens. Je le faisais.
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Jadwiga E. A. Warszawski

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MessageSujet: Re: J'aimerais tant... Oublié [ PV: Jadwiga]   J'aimerais tant... Oublié [ PV: Jadwiga] EmptyJeu 13 Mar - 0:19


Une fois par mois, les lycanthropes hurlait à la lune leur désespoir et assouvissait leur besoin de chairs fraiches. Passage obligatoire. S’était plus fort qu’eux, ils ne pouvaient en décider autrement. Jadwiga pouvait être comparable à un loup-garou. Non pas qu’elle vivait de chairs fraiches, mais s’était tout comme. Tous les mois, elle se devait d’aller passer une nuit à l’hôpital et une journée … soit 24h minimum. Pourquoi? Pour recevoir ses transfusions sanguines et d’anticorps. Elle détestait ça! Depuis qu’elle était en âge d’entrer seule dans le cabinet du médecin, ses tuteurs ne venaient plus avec elle. Elle était toujours toute seule … pourtant ils savaient comment ça la terrifiait! Une fois par mois, elle devait s’y rendre … même que parfois elle devait y aller plus souvent. La jeune demoiselle devait toujours faire attention à ne pas tomber malade. Ça pouvait avoir des conséquences assez dramatiques dans son cas, avec sa santé de crystal.

La jeune demoiselle était démoralisée, triste … elle venait d’apprendre qu’elle devrait très certainement avoir une nouvelle thérapie génique et plus tôt que prévue. Au moins, pour l’instant on ne parlait pas encore de greffe devancer. Elle avait passé un sale moment à l’hôpital sous ses transfusions sanguines et d’anticorps en plus de se voir administrer une dose massive d’antibiothérapie et un renouvellement complet de ses médicaments. Elle trainait des pieds, tenant sa peluche, le médecin, Tony Tony Chopper dans le manga et l’anime One Piece. S’était toujours lui qu’elle amenait avec elle pour aller à l’hôpital … ça lui donnait du courage! Elle rentra tranquillement à l’académie, les bras complètement meurtri et un cathéter dans la main gauche. Elle devait s’injecter des médicaments encore pendent quelques jours. La jeune irlando-polonaise savait qu’elle serait patraque pendent quelques jours  et certain serait pire que d’autre, comme chaque fois. Seulement, pour le moment ça allait assez bien outre le mal de bras et de main.

Quand elle poussa la porte de son dortoir, quel ne fut pas sa surprise! Elle resta un moment interdite devant cette ligne rouge fraichement effacer. Puis tout à coup, un bruit parvient à ses oreilles. Subitement, elle lança sa peluche sur son lit, en s’excusant, puis elle vérifia que son cathéter était bien fixé à l’aide de la pellicule collante transparente et se dirigea vers la salle de bain. Naturellement, elle avait fermé comme il faut la porte de leur dortoir. La jeune fille fanatique de manga et d’anime s’était précipité d’où elle entendait l’eau couler. Sans parler, elle ferma doucement le robinet avant d’aller se pencher près de Gabriella, sa coloc’.

« Gabriella? Qu’est-ce qu’il a putain! », Jadwiga passait doucement sa main sur le front de la demoiselle et sursauta.

Elle se leva tranquillement et alla prendre du papier brun dans les distributrices de papier à main et le mouilla d’eau froide et en fit un deuxième. La jeune fille aux cheveux court roux-rose, revient auprès de la demoiselle dans un état second sur le sol. Elle s’assit tranquillement en indien sur le sol et souleva légèrement sa coloc’ tout en grimassent. Elle déposa tranquillement sa tête sur ses genoux et mit une compresse sur son front et l’autre sur sa nuque. Elle s’en foutait d’avoir les vêtements mouiller … y’a bien pire que ça pour le moment!

« Qu’est-ce qui s’est passé? Pourquoi t’es dans cette état? … Et… mais HEY pourquoi t’as effacé la ligne? Toi qui voulait pas que je la traverse … qu’est-ce qui a? … En plus t’es toute chaude … t’aurait pu bruler ma main putain! On pourrait faire cuire un œuf sur ton front! »
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Gabriella Van Haven

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MessageSujet: Re: J'aimerais tant... Oublié [ PV: Jadwiga]   J'aimerais tant... Oublié [ PV: Jadwiga] EmptySam 12 Avr - 22:58

Vivante. Elle était vivante. C’était si… Pourquoi… pourquoi devait-elle encore respiré. Pourquoi ne pouvait-elle pas simplement mourir comme elle aurait dû ce jour-là sur le champ de bataille. Elle aurait dû mourir à la place de Sebastian. Il n’aurait pas dû la protéger, il aurait dû simplement laissé la jeune fille mourir. Elle aurait voulu simplement pouvoir se laissé mourir, pouvoir s’enterrer vivante, pouvoir juste arrêter de respirer. Elle en avait marre de devoir resté ici, prit entre le monde des vivants et le monde des morts. Son âme était morte, mais son corps continuait de devoir souffrir avec le poids de tout ses morts et de ses douleurs sur ses épaules. Alors que des gens priaient pour vivre, elle, elle priait pour mourir. C’était peut-être hypocrite dit comme ça, mais quand vous n’avez plus aucune raison d’être en vie, plus aucune source d’amour, plus rien… Quand vous n’espérer plus rien, c’est dure de rester en vie. Gabriella voulait mourir, tout simplement mourir pour espérer arrêter de souffrir. Mais la vie n’accordait jamais ce que les gens voulaient. Gaby n’avait plus rien, elle souffrait de plus en plus. Elle ne voulait que mourir.
De temps en temps, elle voyait le visage de Mutty lui apparaitre, pouvoir l’embrasser avant de partir… Son esprit s’embrouillait de plus en plus, devenant intouchable. Elle voulait pouvoir dire à Jenny qu’elle était désolée… Désolée de mourir. Son esprit s’embrouillait de plus en plus. Quelque chose était en train de passer en elle. Elle ne pouvait pas encore dire quoi, mais elle le sentait. Quelque chose allait se passer aujourd’hui.

Le sol était froid, mais elle ne ressentait plus rien depuis un moment. Le froid c’était insinué dans son corps de jeune fille. La mort. Quelque chose qu’elle espérait depuis tant de temps. Mais encore une fois, quelque chose l’empêcha de mourir. Une jeune fille en particulier, Jadwiga. Elle se sentit soulevé, posé sur les genoux de quelqu’un. Quelque chose de mouillé sur son front, sûrement pour refroidir sa fièvre. Gabriella ouvrit douloureusement les yeux, fixant celle qui l’avait sauvé. Et pour une fois, elle n’arriva pas à la regarder furieusement, malgré qu’elle venait de la sauver de , peut-être, sa mort qu’elle avait tant espérer. Elle leva la main doucement et caressa la joue de Jad’ sans rien répondre, les larmes coulant sur ses joues. Pour le moment, le regard de la jeune fille semblait si brisé. Pour la première fois, Jadwiga ne voyait pas en Gaby une fille solitaire et intouchable, mais bien une jeune fille détruite.

« Pourquoi personne ne me laisse mourir, Jad’… J’espérais tellement… pouvoir… juste arrêter de souffrir… J’ai tué des gens, Jadwiga… J’ai tué… »

Elle suffoqua et faillit s’étouffer. Elle s’accrocha au vêtement de son « amie », respirant difficilement. Gabriella éclata en sanglot, son corps secoué de spasme de douleur et de tristesse. La jeune fille semblait si brisé en ce moment précis, dans les bras de la jeune étudiante. Plus les minutes avançaient, plus elle se détruisait de l’intérieur. Personne, hormis le directeur et le psychologue, ne savait pour Gabriella. Jad’ était la première à entendre, au moins un peu, ce qui ce passait dans la tête de la jeune fille. Peut-être ne comprendrait-elle pas tout aujourd’hui, mais elle était la première que Gaby se confié à.

« Pourquoi… J’ai tué… Pourquoi j’ai fais ça… Jadwiga… Je voulais pas! Je ne voulais pas tire sur les… »

Elle lâcha un crie de douleur en s’en arraché les poumons.

« Je voulais pas devenir un soldat, Jadwiga!!! Je ne voulais pas! »
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Jadwiga E. A. Warszawski

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MessageSujet: Re: J'aimerais tant... Oublié [ PV: Jadwiga]   J'aimerais tant... Oublié [ PV: Jadwiga] EmptyJeu 22 Mai - 1:10



❝ T'en fait pas, ton passé me dérange pas ...
• feat. Gabriella Van Haven •



Jadwiga tournait les deux papiers comme si elle voulait mettre un peu plus de fraicheur sur le front et la nuque de la demoiselle. Elle ne savait pas ce qu’elle avait. En fait la Seed avait peur de la laisser dormir et que plus jamais elle se réveille. Elle se sentirait tellement mal, elle penserait toujours que ce serait de sa faute si quelque chose du genre arriverait à sa colocataire. Quand elle vit les larmes couler sur les joues de la Bolssom, l’irlando-polonaise paniqua intérieurement. On ne l’avait jamais vraiment consolée, quand elle pleurait sa finissait toujours … pas très bien pour elle. Ne pouvant se référer à son expérience personnelle, elle essayait de se rappeler de ce qui se passait dans les films qu’elle regardait. C’est ainsi qu’elle déposa sa main sur celle de la demoiselle qu’elle avait posé sur la joue de celle qui avait été élevée par des Lys. L’adolescente aux cheveux court croisa ses doigts avec ceux de la jeune fille souffrante et serra sa main et ne la lâcha plus. De l’autre, elle essuya les larmes de la demoiselle qui reposait sur ses jambes.

« Eh! Pleure pas! Jte jure Bambi est pas mort! J’te promets qu’il est vivant! », croyant qu’elle pleurait en repensent au film que Jadwiga avait regarder hier sur son portable.

Tout à coup, ce fut comme l’électrochoc. La jeune fanatique de peluche ne s’attendait pas du tout à ça. Elle l’écouta attentivement sans même broncher. Elle ne comprenait pas tellement les circonstances, mais elle ne chercha pas plus longtemps quand Eileen de son deuxième prénom la vit éclater en sanglot. La jeune demoiselle au regard étrange souleva tranquillement la demoiselle du mieux qu’elle pouvait pour l’assoir par terre. Sans pour autant lâcher sa main comme si sa vie en dépendait elle la fit pivoter pour lui faire face et la serra dans ses bras. Certes elle avait tué des gens et ne savait pas encore pourquoi, mais elle s’en fichait. Pour elle se n’était pas une raison assez forte pour ne pas consoler sa colocataire. Elle la laissa parler sans pour autant la lâcher puis quand elle lui dit enfin pourquoi, tout s’éclaira dans la tête de la demoiselle.

Oui, elle comprenait tout, elle se doutait bien que ses multiples cauchemars étaient en lien avec ça. Après tout n’importe qui en ferait. La jeune fille a la santé de Crystal essayait de calmer les pleures de  son "amie".

« Pour répondre à ta question … on te laisse pas mourir parce qu’on tient à toi, c’est pas compliquée non? Pour moi, t’es aussi importante que mes peluches! Oui oui! »

Jadwiga, se releva tranquillement en essayant d’entrainer Gabriella avec elle. Ce fut très difficile, elle grimaça plusieurs fois en accrochant son cathéter don l’aiguille triturait l’intérieur de sa veine, mais fini par réussir à ramener sur son lit où elle l’assit confortablement avec des coussins et des couvertures.

•••

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