Pique-nique en douce compagnie! {Evan}

Depuis la fameuse fois où elle s’était blessée en faisant du tir à l’arc, on dirait qu’elle faisait un peu exprès d’accumuler le nombre de temps qu’elle pouvait passer avec le jeune homme. Peut-être qu’il faisait la même chose? Sait-on jamais! Une chose était certaine, même si elle ne le laissait pas paraître, intérieurement elle était excitée comme une puce. Et pour cause! Aujourd’hui, après l’entraînement de tennis du jeune Australien, elle allait le rejoindre à son dortoir avec toutes les choses fraîchement préparées pour laisser le temps au jeune sportif de se rafraîchir.

Le temps passa à une vitesse folle. Tout était au point. Enfin… presque. Comme elle avait beaucoup à faire, elle s’était un peu habillée en guenille pour ne pas salir de vêtements. Le panier qui contenait le pique-nique était maintenant prêt qu’elle alla s’habiller un peu plus convenablement. Elle opta pour une [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] toute simple avec une boucle bleu turquoise très pâle. Elle se mit des ballerines dans les pieds, toujours de couleur blanche et se fit deux petites nattes se le côté de la tête pour venir les attacher ensemble derrière sa tête et se mettre quelque petite fleur dans les cheveux. D’ailleurs, elle se mit un petit collier en forme de cœur que lui avait offert son père pour son 15e anniversaire.

Elle prit le petit panier et sortit de son dortoir, mais y revient rapidement pour prendre une petite couverture pour l’étaler sur le sol. Cette fois, elle partit pour vrai en direction du dortoir du jeune homme. Rendue devant la porte du dortoir, elle sortit son téléphone portable du petit panier et entreprit d’envoyer un message à Evan.

Je suis là!; 18h17

Je suis là, je t’attends. Presse-toi pas pour moi, je vais attendre patiemment t’en fait pas! =D Jennyfael

mutty

Court… mais efficace! Toute timide, elle l’attendait… oui, il était TRÈS TRÈS TRÈS rare qu’elle osait mettre une robe uniquement. La plus par du temps s’était une robe avec pantalons ou legging, jupe avec legging… jamais robe uniquement quoi. Elle attendait près de la porte, adosser au mur, tenant le panier avec ses deux mains devant elle.

La jeune demoiselle trépignait d’impatience intérieurement. Elle avait tellement hâte qu’il arrive. Elle ne savait pas exactement pourquoi, mais elle s’en foutait en fait. Jennyfael regardait ses pieds, en attendant sagement que le jeune joueur de tennis arrive enfin. En l’attendant, elle se mit à chanter une [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] en fermant les yeux pour patienter.

Heureusement, elle n’eut pas à attendre trop longtemps. À la minute qu’elle entendit du bruit, elle ouvrit les yeux tout en cessent de chanté et tourna légèrement la tête. La jeune Sicilienne ne put s’empêcher de sourire, d’abord timidement puis finalement changer graduellement en un véritable sourire quand Evan lui sourit. Aussi étrange que ça puisse paraitre, Evan était littéralement le seul à pouvoir bénéficier de ses sourires, elle arrivait simplement à sourire pour lui, autrement, elle était encore incapable de sourire. S’était assez étrange mais bon il fallait faire avec.

« Non, non. T’en fait pas, j’aurai attendus le temps qu’il aurait fallu! », dit-elle simplement, légèrement timide.

Finalement, elle lui donna le panier, mais garda la couverture avec elle. D’ailleurs, elle la serra tout contre elle et regarda Evan avec son éternel regard brillant. C’est fou comment une simple personne pouvais vous rendre heureux et changer tout votre univers en une fraction de seconde par sa simple présence. Jenny l’avait constaté lors de la dernière pratique à laquelle elle avait assistée. Parlant de pratique, elle ne savait toujours pas comment qualifié les gars du club de tennis. Bon certes, Mutty avait quelque chose d’attachant même s’il la rendait quelque peu mal alaise et à avoir légèrement peur. Mikko était … sympathique quoi que étrange … et Esteban était un vrai mystère qui piquait la curiosité de la demoiselle parce qu’il lui souriait si elle croisait son regard mais il restait toujours loin sans lui parler.

« Oui, on y va! », dit-elle toute souriante.

Elle marcha tranquillement au côté du jeune homme. Une fois dehors, elle regarda un peu partout à la recherche de la place idéale dans le parc. Finalement, elle la trouva, une belle petite place sous un arbre.  Elle montra l’emplacement à Evan puis commença à devancer le jeune homme puis se retourna et continua d’avancer … mais à reculons. Elle regarda comment Evan était habiller et elle le trouvait vraiment ravisant. À cette penser elle ne put s’empêcher de rougir légèrement puis elle plongea son regard dans celui du jeune homme.

Arriver à la destination, Jennyfael étala la couverture sur le sol et puis s’assit dessus et tapota légèrement la place à ses côté puis attendit que le jeune Australien soit installé.

« Alors, cette entraînement? … Ils ne t’on pas trop embêter? … », demanda-t-elle curieuse et légèrement inquiète.

La jeune demoiselle l’observa tranquillement avant de commencer à se détendre tranquillement. Oui, elle était toujours une petite boulle de nerf ambulante la plus part du temps.  Cependant, elle était tout de même soulagée qu’ils ne l’aient pas trop mal mené durant l’entrainement. Peut-être que sa paraissait dans son visage qu’elle n’aimait pas ça, parce que bon on pouvait pratiquement lire sur son visage presque tout ce qui se passait dans sa tête … et quelque chose qu’elle n’aimait pas et/ou qui l’énervait on avait pas besoin de la connaitre par cœur pour pouvoir le voir parfaitement sur son visage.

« Oui … mais j’aime pas ça pareil quand ils t’embêtent … je comprends pas pourquoi ils font ça … t’as rien fait pour mériter ça … », dit-elle timidement avant de soupirer.

Bien sûr, elle lui accorda un léger sourire quand il lui demanda ce qu’elle avait fait d’autre ce matin à part préparer le repas qui avait l’air soit dit tout en passant délicieux. À ce compliment, elle ne put s’empêcher de rougir. C’était plus fort qu’elle. Elle réfléchit rapidement à ce qu’elle avait fait … rêvasser, écrire de la musique et des paroles, penser a comment s’habiller, penser à sa coiffure, penser à essayer d’éviter que Nathalia remarque quoi que ce soit de ce qu’elle préparait … penser à Evan? … oui mais non, les deux dernières choses, elle ne pouvait pas vraiment en parler. C’était bien trop gênant pour aborder le sujet.

« Pas grand-chose à vrai dire …. J’ai surtout préparer le repas parce que je voulais que tout soit parfait … sinon ben … j’ai encore essayer d’écrire une chanson et une musique … comme souvent …  », dit-elle doucement en souriant légèrement toujours les joues rosées.

La jeune demoiselle changea légèrement de position de manière à avoir les deux jambes collés ensemble une par-dessus l’autre, genoux fléchit et toute deux placer à sa gauche. Jennyfael se pencha légèrement vers l’arrière pour s’appuyer sur ses mains. Elle ferma les yeux un instant comme pour profiter encore plus du moment présent. La jeune demoiselle inspira un bon coup mais discrètement pour s’emplir les poumons de cette air parfumé … le parfum qui se dégageait d’Evan.

« J’espère que tu vas aimer … », souffla-t-elle timidement.

Elle se redressa tranquillement puis ouvrit le panier et sortit deux verres et un thermos qu’elle ouvrit. Elle versa le contenue du thermos dans leur deux verre et en donna un à Evan et elle prit l’autre.

« C’est un Shirley Temple … t’aime le sirop de grenadine? », demanda-t-elle légèrement inquiète.

Ne pas ce donner tant de peine? … Un peu beaucoup impossible. Elle avait fait tout ça sans se poser de question. Elle était guider par quelque chose d’invisible mais d’au combien fort qui la poussait inconsciemment à faire presque l’impossible. Pour elle s’était la moindre des choses et puis intérieurement, elle le savait, mais ne voulait aucunement l’avouer, elle pourrait bien faire n’importe quoi pour son ami. Parce que oui, maintenant pour elle, à ses yeux, il était son ami. Un ami cher qu’elle ne voulait en aucun cas perdre.  

Naturellement, depuis la petite brise de vent, elle passait délicatement ses mains dans ses cheveux pour laisser glisser ses derniers entre ses doigts pour enlever les quelques nœuds qui aurait pu se faire dans sa chevelure. Évidemment, en voyant le vent se prendre dans la chemise du jeune homme, la demoiselle avait rougit de la tête aux pieds presque. La jeune Italienne en avait même porté ses mains a ses joues pour tenter de cacher sa gêne.

Évidemment, elle avait lâché ses petites pommettes rougit par la gêne pour prendre une gorger de sa boisson préférée. Légèrement inquiète, elle observa du coin de l’œil son ami assit à ses côtés, à l’attente d’une quelconque réaction, qu’elle espérait tout de même positive. Finalement au bout de plusieurs pénible seconde qui lui avait parue une éternité, la rouquine-blondinette eu enfin sa réponse. Soulagée, un sourire éclaira son visage. Si elle n’était pas si gênée, elle lui aurait sauté au cou tellement elle était heureuse et soulagée.

C’est à lors que son regard redevint pétillant et tout brillant. Elle plongea son regard dans celui de l’Australien. Combien de fois elle s’y noyait? Elle ne les comptait plus. Quelque chose d’étonnamment fort et d’inconnu les liait. Généralement tétanisé par la peur de ce qui lui était inconnue, la demoiselle semblait pourtant des plus sereine. Il devait y avoir quelque chose en Evan qui lui faisait accorder cette immense valeur indéfinissable à ses yeux et qui faisait également en sorte qu’elle lui accordait quelque chose qui ressemblait étrangement à une confiance aveugle pratiquement infinie.

« Ah! Je suis contente alors! », dit-elle toute souriante. « J’ai eu peur … je savais pas trop quoi faire, je savais pas tellement ce que t’aimais … maintenant, tu connais ma boisson préféré.», avoua-t-elle en rougissant légèrement et en baissant le regard pour observer intensément ses pieds.

Chaque mot que prononçait le bolssom sonnait comme une douce musique aux oreilles de Jennyfael. Chaque mot qui franchissait les lèvres du jeune homme était enregistré bien soigneusement dans un coin spécial dans la mémoire de la demoiselle.  Quand elle était avec lui, elle oubliait tout, ses problèmes, ses ennuis, son lourd passé qu’elle trainait tel un boulet à sa cheville qui faisait l’espace d’un moment le poids d’une plume de duvet de bébé manchot. Elle se sentait simplement bien et détendu comme jamais alors qu’à la normal elle serait toute renfermer et toute crisper à sursauté au moindre bruit.

Comme si elle avait peur d’oublier, elle se répéta plusieurs fois mentalement qu’Evan préférait plutôt les jus de fruits. Même si elle n’avait aucunement besoin de se le répéter puisque qu’elle enregistrait tout automatiquement. S’était étrange parce que ça n’avait jamais fait ça au pare avant. Elle observa tranquillement le jeune homme en souriant avant de se mettre à genoux et de se pencher sur le panier à pique-nique pour en sortir son contenu. Elle sortit tout d’abord le plat d’antipasto, ou hors-d’œuvre, et le mit devant eux et ouvrit le couvercle pour le mettre en dessous du plat.

« C’est une [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], un antipasto. Dans le font c’est du pain grillé frotté à l’ail, arrosé d’huile d’olive et de petit morceau de tomate dessus assaisonné de basilic. Par contre, moi j’ai rajouté du fromage et des olives noirs. », expliqua-t-elle en souriant tout en ayant les yeux brillant.

Elle se pencha à nouveau sur le panier et sortie deux plats dans lequel se trouvait leur repas principal. Elle les ouvrit tranquillement et les débarrassa des couvercles.

« C’est une [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. C’est pas compliqué, c’est des pâtes, des tomates, de la mozzarella, de la roquette, du thon, des olives vertes, du basilic et évidement de la mayonnaise.  Oh et les pâtes sont al dente. »

Elle se pencha une dernière fois sur le panier pour en sortir les ustensiles et le plat de dessert qu’elle ouvrit pour montrer ce que s’était à Evan.

« [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], dit cannoli au pluriel. C’est des pâtisseries originaires de Sicile. », dit-elle toute souriante avant de refermer le plat pour les garder bien au frais avant de lui tendre ses ustensiles.   «Buon appetito, Evan! », dit-elle en italien joyeusement.

Naturellement, quand elle avait dit : bruschetta, antipasto, mozzarella, al dente, cannolo et cannoli, son accent italien ressortait énormément. Évidemment, quand elle parlait Italien on aurait dit qu’elle ne parlait que cette langue tellement son accent était doux et mélodieux.

Jennyfael ne pouvait s’empêcher de sourire, quoi que timide. S’était plus fort qu’elle. D’ailleurs, l’italienne ne pouvait s’empêcher d’observer longuement Evan, toujours avec ce même regard brillant comme s’il y avait mille étoiles dans ses yeux, des étoiles qui ne brillait que pour Evan. Habituellement, elle avait toujours une expression de tristesse dans le regard, sauf si Evan était dans le coin ou s’il venait de lui envoyer un SMS. Autrement, s’était toujours un regard triste, manquant de vie qui camouflait le tout.

Sans pour autant le quitter du regard, elle prit une bruschetta et croqua dedans tout en plongeant son regard dans celui de la seule personne qui était capable d’arrêter le temps, de lui faire ressentir toute sorte d’émotion mais surtout, la seule et unique personne qui un jour compterais probablement beaucoup plus à ses yeux que sa propre vie. C’est-à-dire Evan.

La jeune demoiselle était ravie qu’il trouve ça délicieux. Il va s’en dire qu’elle était relativement nerveuse de savoir les impressions du prince charmant qui lui donnait l’impression d’avoir été téléporté dans un conte de fée. Cependant, la demoiselle ne pouvait s’empêcher de rougir violemment quand elle entendit Evan lui dire que ses plats étaient bien meilleurs que ceux qu’il avait déjà mangé dans un restaurant. Elle se tortilla légèrement sur place ne sachant pas quoi dire, le visage littéralement rouge et le regard émue mais si joyeux à la fois.

« M..merci! », balbutia-t-elle.

Elle jouait quelque peu avec ses cheveux avant de relever le regard vers l’australien quand soudain, elle eut une idée. Quelque chose qu’elle avait la tradition de faire avec ses frères quand ils étaient plus jeune. Une variante personnel entre l’action de trinquer, le puis aux vœux et le bracelet de souhait. Elle sourit avant de reprendre timidement la parole.

« Quand on était petit, avec mes frères on avait une étrange tradition. On levait nos bruschetta dans les airs et on faisait un vœu quand on trouvait que s’était une occasion spéciale à nos yeux et après on entrechoquait nos bruschetta avant d’entremêler nos bras pour manger nos bruschetta en le moins de boucher possible pour seller notre vœu. Quand c’est la première fois à quelqu’un qu’il fait ça, il a le droit de faire deux vœux et de demander n’importe quoi à la personne qui l’initie à la tradition qu’on a inventé, tant que sa lui fait plaisir … tu veux essayer? », demanda-t-elle toute souriante.

Jennyfael était heureuse qu’il accepte de faire un vœu. C’était un peu con et insignifiant aux yeux de plusieurs mais comme le jeune homme avait accepté, peut-être qu’il ne trouvait pas si stupide que ça. Cependant, elle réfléchit tout de même à ce qu’elle pouvait bien souhaiter. Assez rapidement, elle trouva enfin LE souhait à faire. La jeune anglo-italienne souhaita quelque chose de relativement compliquer, mais au combien mignon quand on s’y attardait quelque instant. Jennyfael souhaitai que si Evan était heureux, qu’il se sentait bien et vivant en sa compagnie comme c’était le cas pour elle quand elle était avec lui qu’il reste avec elle, si ce n’était pas le cas qu’après leur pique-nique qu’il s’éloigne d’elle pour toujours parce que tout ce qu’elle voulait s’était son bonheur, c’est pour ça qu’elle ne le retiendrait pas puisqu’elle pensait qu’à lui sans même se soucier d’elle une seule seconde et ce même si sa doit lui faire pleurer toute les larmes de son corps jusqu’à en pleurer du sang. S’il restait, s’était qu’ensemble ils pourraient accomplir de grande chose et être toujours heureux. Oui, elle avait remarqué que le jeune homme était différent en sa compagnie.

Déjà, juste à l’idée que sa pourrait être la dernière fois qu’elle passerait du temps avec lui, lui donnait envie de pleurer. Seulement, elle ne devait pas. Elle devait en profité au maximum au cas où. Naomi rouvrit les yeux, parce que oui elle les avait fermés pour faire son vœu. Elle s’efforça tout de même à sourire, même si son coin droit de sa lèvre inférieur tremblait légèrement. Elle croisa tout de même son bras avec Evan avant de manger sa bruschetta.

La petite princesse du parrain pencha légèrement la tête sur le côté. Elle fixa un instant le pique-nique avant de froncer des sourcils. JAMAIS elle ne s’était donner tant de mal pour quelqu’un, jamais elle avait tout fait pour ce surpasser pour qui que ce soit. Elle secoua légèrement de la tête avant de reprendre un regard perdu dans les vagues. Depuis quelque temps, elle avait qu’une seule envie, se lover contre le jeune homme pour sentir sa chaleur contre sa peau. Avec lui elle se sentait enfin en sécurité … toujours perdu dans sa tête, bien loin, elle se rapprocha inconsciemment de l’Australien et s’étira légèrement avant de déposer tranquillement ses lèvres sur sa joue pour lui offrir un timide bisou. Jenny resta là quelques secondes encore perdu dans ses pensées ayant laissé son cœur parlé pour une fois au lieu d’utiliser uniquement son cerveau.

Soudainement, elle se recula brusquement, réalisant ce qu’elle venait de faire. Sa y ait, elle allait le faire fuir, elle en était persuader. Les larmes lui montait aux yeux et elle se mit à trembler. Elle baissa la tête et fixa la couverture.

« Je..je… pardon … je… j’aurai pas due… j..je sais pas c..ce q..qui m..ma p..prit … », balbutia-t-elle avec un trémolo dans la voix.