Mon grand frère, c'est le meilleur. ~ [PV: Allen]

Anastasiya. La première fille que j’ai osé approché et aidé depuis des années. Je n’ai jamais vraiment su pourquoi je n’aimais pas les filles. Je ne me sens juste pas bien à leur côté. Pourtant, elles ne m’ont rien fait, je ne supporte juste pas leur présence. Pourtant, sans que je ne sache pourquoi, mes pas m’ont amené jusqu’à Anastasiya et je l’ai aidé. D’habitude, je n’aurais même pas eu le « courage » de la regarder, mais je ne sais pas pourquoi elle doit être différente. Mon cellulaire à la main, je venais de finir de lui envoyé un message à elle, ainsi que à Allen qui, comme toujours, demandait de mes nouvelles. Je leur avais tout deux envoyé leur message, puis avait rangé mon cellulaire dans ma poche, tout en fixant en silence les arbres fleuris dehors.

Je repensais à mes parents, à mon avenir, à ma liberté que je n’aurais jamais. Était-je condamné à vivre dans une prison tout ma vie? Après tout, depuis tout petit, j’ai dû être enfermé chez moi pour cause d’un corps bien trop faible. J’étais condamné depuis que je suis sortit du ventre de ma mère à vivre comme un prisonnier. Pourtant, j’ai toujours espérer un jour pouvoir voler comme un oiseau et m’en allait loin, très loin. Sans parlé de mon avenir misérable qui m’attend. C’est moi, et non Allen, qui va reprendre le fardeau familiale. Je l’ai décidé, un point c’est tout. Chaque jour, je remarque que Allen et moi n’avons pas du tout grandit dans le même monde. Lui, il a toujours été plus rieur, gentil, amicaux que moi… Alors que moi, je préférais m’enfermé derrière une pile de livre pour oublié que j’étais enfermé entre quatre mur. Nous n’avons pas vraiment grandit dans le même monde, je pense. Et tant mieux, j’ose dire. À chaque fois que je vois Allen avec Lysandre, je ne peux m’empêcher d’être heureux et jaloux à la fois… Jaloux, parce que je sens que je vais finir par perdre mon frère. Et heureux, parce que voir Allen heureux à toujours été ce que je voulais. Et je sais que lui, il a un avenir à tête, et qu’il veux être avec Lysandre plus tard, je le voie, je le remarque… et j’en suis heureux, parce qu’au moins, Allen aurait un bel avenir.

Dehors, le printemps arrivait lentement, annonçant le début d’un nouveau cycle si on voulait. J’avais 16 ans, mais je ne voyais pas grand chose changeait en moi. Je restais petit avec une maturité d’adulte. La seule chose qui avait changé chez moi, c’était la chose avec Anastasiya. Pourquoi elle? Qu’est-ce qui m’avait tant attiré chez elle? J’avais comme eu ce besoin d’aller la voir, d’aller lui parlé, de l’aidé… Mais je ne savais pas pourquoi. Je regardais mon cellulaire. Stasi m’avait répondu. Je souris doucement, les joues un peu rougit en serrant mon cellulaire contre moi. Pourquoi cette jeune fille me faisait tant d’effet à chaque fois que je devais recevoir un message d’elle? Je me laissa tombé sur le sol du couloir du 3eme étage, regardant le plafond en silence. Je me sentais si bien à chaque fois que je devais lire le petit message que Stasi’ m’avait laissé. Étais-je attaché à une fille pour la première fois depuis longtemps? C’était si étrange venant de ma part. Moi qui pensais ne jamais m’attaché à des filles, me voila en train de m’étonné moi-même.

J’entendis des pas s’approcher et je rangea mon cellulaire dans ma poche en me levant. Je reconnaissais ses 2 hommes dans la même année que moi, mais vraiment plus grand que moi. Je hais ma taille, définitivement. Je les vis s’approcher de moi et le plus grand des deux s’adressa à moi.

« Est-ce que tu as fais nos devoirs quand t’avais dit de faire? »

Je fis lentement non de la tête, indifférent. Comme s’ils pouvaient croire que j’allais me laissé faire aussi facilement. Vraiment, ils n’avaient qu’à écouté et ils passeraient facilement les cours. Les deux jeunes hommes se regardèrent en fronçant les sourcils et un m’empoigna par le collet. Difficile de dire lequel, de tout façon, les deux sont trop grands, selon moi…

« Eh gamin! Quand on te demande quelque chose, tu le fais! »
« Je suis pas un gamin, j’ai le même âge que vous… »

Je répondais si calmement que cela les énervèrent. Celui qui me tenait par le collet me poussa brutalement contre le mur, me tenant toujours par le collet. Oh, super, je ne touche même plus à terre là. Je vous dis, je déteste ma taille d’enfant. Je commentais à suffoquer un peu, mon coeur ratant quelques battements. Oh, non… je devais surtout pas commencé à paniqué, sinon mon coeur n’allait pas aimé ça. J’essaya de respirer le mieux que je pouvais, mais il fallait le dire, un homme deux fois ta taille (c’était un façon de parlé, mais…), bonne chance pour y résister. Eh bon, je suis pas musclé enh… Disons qu’avec les études et tout, j’ai pas trop pensé à me faire des muscles aussi. J’agrippa la main de l’homme qui me retenait, essayant de me libère avec misère. J’entendis une voix ferme leur crié dessus. Je sursauta un peu en me retournant vers mon grand frère, le regardant étonné. Comment avait-il pu me trouvé aussi facilement dans tout l’école? Les deux élèves, connaissant tout de même bien mon frère (disons que lui, il est grand, enh… le chanceux.), me relâchèrent en vitesse. Je passa rapidement ma main sur mon cou pour reprendre ma respiration, hoquetant un peu. Je les entendit déguerpir. Je resta ainsi un moment avant de me sentir soulevé de terre doucement. Allen… Je me lova un peu dans ses bras, respirant doucement son odeur.

Quand je sentis ma respiration reprendre un cour normal, je me redressa doucement pour fixer mon frère dans les yeux, puis rougis un peu en détournant le regard.

« Tu… Tu peux me reposer au sol, merci… »

Je ne crois pas au miracle de la vie. Je ne crois pas aux erreurs du destin. Je crois que tout arrive pour une raison, que ma vie est faite ainsi et que je dois la vivre. C’est pourquoi je crois que ma mission est de juste continuer à avancer et de reprendre le relais de mes parents, comme cela a toujours été dit dans mon avenir. Je crois que tombé sur Anastasiya était dans mon chemin pour une bonne raison. Laquelle? Peut-être me redonné confiance aux femmes. Je ne sais même pas pourquoi j’ai arrêté d’aimer les femmes. Peut-être parce que je n’arrive souvent pas à les supporter. Trop… Fifilles souvent. Ou trop… je ne sais pas, souvent, je n’arrive pas du tout à les supporter, mais je n’ai jamais vraiment su pourquoi.

Je n’ai jamais vraiment été très puissant… En plus, avec ma petite taille, je n’ai jamais eu de chance dans ces « jeux-là ». Alors ne vous étonnez pas de me voir être soulevé du sol par deux gars du même âge que moi. Mon coeur s’affolait dans ma poitrine, dû au stresse qui, je l’avoue, montait en moi. Je sentis les larmes commençait à naitre dans mon oeil unique d’un bleu étincelant. Pas vraiment de tristesse, mais de douleur pour mon pauvre coeur qui ne supportait pas tant de chose durant une même journée. Heureusement que mon frère est arrivé à ce moment-là. Je… Je n’étais pas fait pour vivre brusquement. J’aimais le calme, moi, et non les soirées de folies comme mon aîné.

Je m’agrippa à lui comme à une bouée de sauvetage quand Allen me souleva dans ses bras. J’essuya rapidement mes larmes dans son cou, me soulageant avec son agréable odeur qui calmait mon coeur meurtrit. Je ne sais pas ce que je ferais sans lui. J’avais besoin de mon frère plus que n’importe qui. J’étais peut-être jaloux de Lysandre, mais j’avais mes raisons. Allen était la personne la plus importante pour moi. Ce que je ne devais pas perdre, ce qui m’appartenait… J’étais heureux que Allen ce soit trouvé un compagnon, mais mon coeur me criait de le retenir. J’avais trop peur qu’il me laisse… Et sans lui, que devenais-je? Je ne serais plus que l’ombre de moi-même, perdu et anéantis. Allen était mon bouclier, ma force, ma demi presque… Bien que je ne l’avouais que très rarement devant lui, il était tout ça à fois pour moi. Mon aîné finit par me reposer au sol où je posais d’abord la pointe de mes pieds avant de me laisser retomber sur mes talons, restant accroché avec une de mes mains à Allen. Je semblais encore sous le choc, me retenant contre Allen pour ne pas tombé. Celui-ci remplace doucement ma cravate et je lui souris doucement. Mon sourire le plus innocent que je pouvais lui donner.

« Ça va…! Rien… Seulement des devoirs qu’ils voulaient que je fasse à leur place. »

Je replaça doucement mes cheveux d’une main, avant de fixer Allen en silence. Mon grand frère…

« Comment tu m’as trouvé? L’école est grande… »

Allen représentait tout pour moi, ou du moins, quasiment tout. J’avais toujours grandis à ses côtés, il était le seul à pouvoir me percer comme il le faisait. Je n’avais que peux d’amis, préférant envoyé balader tout le monde… ou certain avait simplement peur de moi. Je n’étais pas un ami très sociable ni que beaucoup de gens voulait. En faite, on me repoussé, et je préfère ça. Avec le futur que j’avais devant moi, je préférais être à jamais seul dans ma douleur. Et je n’entrainerais jamais Allen dans cette douleur. Je préférais qu’il soit heureux avec Lysandre et ses amis, même si cela voulait dire qu’on devrait un jour se quitter. Même si cela voudrait dire qu’il me détesterait un jour, je ferais tout pour qu’il soit heureux. Dylan, Scott et Anastasiya étaient mes seuls amis, les seuls gens à ne pas vouloir me laisser tomber dans les ténèbres de la nuit. Je n’arrivais pas à les repoussé, c’était bien les seuls que je ne pouvais tout simplement pas haïr. Même si je le voudrais, je n’y arriverais tout simplement pas, comme avec Allen. Je ne pouvais le haïr, malgré que j’aimerais me détacher de tout ses liens pour que jamais eux ne souffre de ma disparition.

L’instinct. Quelque chose qu’entre moi et mon aîné, nous avions toujours eu. Pouvoir se retrouver n’importe où, pouvoir sentir la douleur de l’autre, pouvoir entendre ses pleurs. Comme deux jumeaux. On était beaucoup plus proches que n’importe qui, puisqu’on avait pu contacter que sur l’autre durant notre enfance. Allen et moi, c’était spécial entre nous. Chaque jour qui passait, notre lien ne faisait que se renforçait, malgré tout ce que je pourrais dire. On ne pouvait tout simplement pas juste couper le lien. J’avais déjà essayé, mais au final, nous nous sommes tout de même retrouvé, parce que rien ne peut nous séparé. Nous avons toujours vécu ensemble, lié par un fil invisible, mais bien solide. Je rigolais un peu en baissant les yeux pour évité de dire quelque chose de stupide. Notre lien serait toujours présent, mais pourtant, je devrais un jour le quitter. Et cela me brisait de plus en plus le coeur de devoir imaginer ma vie loin de mon grand frère. De mon protecteur, de mon ange gardien…

Je relevais la tête vers lui quand celui-ci me montra son téléphone, ou plutôt le message affichait dessus. Je rougis brusquement en levant mon oeil unique vers Allen. Mon oeil bleu. Je soupirais et passa ma main sur mon visage l’air indifférent, mais c’était pour caché mes rougissements grandissants.

« Ça m’étonnerais que tu la connais, Allen, elle vint d’arrivé. Elle s’appelle Anastasiya… Anastasiya Dovanoska… Elle est dans la même année que moi. Elle est blonde… Et elle est vraiment mignonne. En plus, elle n’est pas comme tout les autres filles, stupide et cruches… Non, elle est brisée, sensible et calme. »

Un peu comme moi, aurait-je voulu ajouté, mais je préféra me taire. Je souris à me frère, encore une fois pour caché mes rougissements et mon embarras vis-à-vis que j’étais, en effet, attiré par la jeune fille.

« Si tu veux, elle me fais un peu le même effet que toi avec Lysandre… »

Et tac! Retour à l’envoyeur! J’adorais joué avec mon frère de cette façon, savoir le percé autant que lui pouvait me percé. Il ne m’avait jamais parlé de Lysandre, c’était seulement moi qui l’avait remarqué.